En République de Moldavie, en Roumanie, en Pologne, en France, nos partenaires font front aux côtés des réfugié.e.s !

En République de Moldavie, en Roumanie, en Pologne, en France, nos partenaires font front aux côtés des réfugié.e.s !
Les réfugié.e.s en provenance d’Ukraine arrivent chaque jour plus nombreux.euses dans les pays frontaliers et jusqu’en France. Nos partenaires s’organisent sur le terrain pour les accueillir, quelles que soient leurs nationalités et dans les meilleures conditions possibles.

 

Nous avons lancé un appel à mobilisation en faveur des réfugié.e.s en provenance d’Ukraine pour soutenir financièrement leurs initiatives solidaires.

Découvrez une sélection d’actions concrètes relayées par notre Délégation départementale du Cher et notre partenaire Solidarités Nationales et Internationales pour apporter soutien et réconfort aux réfugié.e.s et aux associations qui les prennent en charge, en République de Moldavie, en Roumanie et en Pologne. 

 

 

En République de Moldavie, en Roumanie, en Pologne, en France, nos partenaires font front aux côtés des réfugié.e.s !

« En République de Moldavie comme en Roumanie, un jour il faut des machines à laver, le lendemain, il faut des lits et un séchoir. »

 


“ Le conflit en Ukraine impacte directement la République de Moldavie voisine. Ce pays, grand comme la Belgique, abrite actuellement le plus grand nombre de réfugié.e.s proportionnellement à sa population. Ils.elles y rejoignent leur famille, viennent dans l’espoir de rentrer rapidement chez eux.elles ou sont en transit vers d’autres pays. 

Comme les hommes ont interdiction de quitter l’Ukraine, la plupart sont des femmes, des personnes âgées ou des enfants. Ces femmes, ces familles, traumatisées, isolées, dans un pays qui leur est étranger, sont plus que jamais vulnérables. Leur protection n’étant pas toujours organisée par l’État qui met du temps à réagir face à cette affluence, la société civile, les institutions locales ou scolaires s’impliquent dans l’organisation de l’aide aux réfugié.e.s.

Je suis en contact quotidien avec des enseignantes moldaves du district de Soroca, petite ville frontière avec l’Ukraine et de Chisinau, la capitale. Elles me racontent que les besoins auxquels elles font face varient d’un jour à l’autre car la situation évolue en permanence. Un jour, il faut une machine à laver pour du linge en grande quantité et des draps propres pour les nouveaux.nouvelles venu.e.s. Le lendemain, il faut plus de lits pour faire face à une arrivée importante de réfugié.e.s.

En Roumanie, nous assistons au même phénomène. Beaucoup de réfugié.es, arrivant principalement du sud de l’Ukraine, sont en transit à Galati, point frontière et grande ville portuaire sur le Danube. Ceux.celles qui partent sont remplacé.e.s par ceux.celles qui arrivent, plus nombreux.nombreuses que la veille. Les réfugié.e.s qui passent la frontière, souvent à pied en dépit des longues queues pour sortir d’Ukraine, sont de plus en plus démuni.e.s. Des structures partenaires comme la Bibliothèque française Eugène Ionesco de Galati nous font remonter les besoins des associations sur place. Comme en Moldavie, ils sont primaires, ponctuels et changent jour après jour. En ce moment par exemple, l’association Kiwanis Galati en Roumanie qui soutient l’accueil des réfugié.e.s dans 3 lycées, a besoin de séchoirs de grande capacité car il est impossible de sécher les vêtements à l’extérieur à cause du froid glacial.

Nous privilégions donc les dons financiers pour pouvoir acheter sur place tout ce qu’il peut y avoir de nécessaire en temps réel. On voit beaucoup de dons matériels acheminés difficilement vers l’Ukraine ou les pays frontaliers qui, une fois arrivés, ne sont plus toujours utiles. Nous faisons confiance à nos partenaires sur place pour subvenir aux besoins du moment, de la manière la plus juste et équitable.”

 

En République de Moldavie, en Roumanie, en Pologne, en France, nos partenaires font front aux côtés des réfugié.e.s !  Philippe Paillard, Délégation de Solidarité Laïque du Cher.

La délégation départementale de Solidarité Laïque du Cher mène depuis 20 ans un projet d’échanges entre enseignant.e.s français.e.s et moldaves pour développer leurs compétences pédagogiques respectives. Chaque année à l’automne, des bénévoles de Solidarité Laïque séjournent en Moldavie. À l’été, un groupe de professeur.e.s moldaves participe à un stage linguistique et culturel en France. Depuis 2010, la délégation a ainsi organisé la formation de 96 enseignant.e.s de français.
Professeur des écoles à la retraite, Philippe Paillard est membre d’une équipe de bénévoles au sein de la Délégation Départementale de Solidarité Laïque du Cher. Fort de son engagement de 30 ans en Moldavie et de sa connaissance du terrain, il participe à la mise en œuvre du programme « Francophonie et solidarité en Moldavie ». Chaque année, il s’implique dans l’accueil de professeur.e.s de français moldaves en stage linguistique et culturel en France. En Moldavie, il anime des ateliers et formations, intervient dans des classes de l’école à l’université et co-organise des séminaires. Il impulse ainsi des méthodes pédagogiques nouvelles et encourage les professeur.e.s moldaves à réinterroger les pratiques, en leur redonnant confiance, malgré des conditions difficiles. 

 

 

“ De la Pologne à la France, permettre aux réfugié.e.s de bénéficier d’une aide adaptée à leurs besoins est primordial.”


L’association Solidarités Nationales et Internationales (SNI) est basée à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), ville en jumelage avec la Maison de la Culture de Tarnobrzeg (Pologne) pour des échanges de jeunes sur la citoyenneté européenne, dans la cadre du programme Erasmus + (France – Pologne – Moldavie). Dès le début de la guerre en Ukraine, nos liens avec nos partenaires polonais ont ainsi été activés, pour répondre à l’urgence et accueillir les réfugié.e.s.

SNI organise l’accueil en France de 8 familles en provenance d’Ukraine (soit environ une quarantaine de personnes), actuellement réfugiées à Tarnosbrseg en Pologne, à 150 km au sud-est de la frontière ukraino-polonaise. 

Nous avons d’ores et déjà identifié les besoins liés à l’accueil de ces familles. Elles vont ainsi bénéficier d’un accompagnement global (logement, vêtements, produits d’hygiène, alimentation), avec le soutien de la Banque Alimentaire et d’un appui socio-éducatif avec la “Ludothèque” et les bénévoles de “Lire et Faire Lire”. À travers nos chantiers d’insertion, nous réserverons également des postes pour l’insertion professionnelle de ces familles et une aide à l’apprentissage du français sera engagée.

40 m3 de matériel de première nécessité ont déjà été collectés par le Centre communal d’action sociale et la Ville de Pont-à-Mousson pour être transférés en direction de Tarnosbrseg à la mi-mars. Deux bus, mis à disposition gratuitement par un transporteur local, vont permettre de transporter la collecte pour qu’elle soit distribuée sur place et au retour, d’acheminer ces 8 familles vers la France.”

 

En République de Moldavie, en Roumanie, en Pologne, en France, nos partenaires font front aux côtés des réfugié.e.s ! Jean François Moutet, Président de Solidarité Nationales et Internationales (SNI).

Solidarités Nationales et Internationales (SNI), association de Pont-à-Mousson, développe des actions de solidarité, d’insertion sociale et professionnelle ou encore d’animation en direction des jeunes, des familles qui ne partent pas en vacances, des personnes sans emploi ou des personnes en situation de handicap, ou qui rencontrent des difficultés.
Action sociale, internationale, aide aux devoirs, activités éducatives, sensibilisation au recyclage, accès à l’eau, à la santé, à l’économie solidaire, à l’éducation… L’association fait le lien entre le local et le global, en agissant au plus près des populations, par le dialogue et la rencontre.
SNI est un partenaire de longue date de Solidarité Laïque, en collaboration constante avec la délégation départementale de Solidarité Laïque Meurthe-et-Moselle.

Agissons ensemble pour soutenir les réfugié.e.s en provenance d’Ukraine

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