
Apprendre, réapprendre, encore et toujours apprendre !
Quand on parle d’éducation, les adultes sont souvent oubliés, négligés. Pourtant, de nombreuses disciplines ou aptitudes peuvent compléter leur niveau de formation initiale, enrichir, diversifier, ou réactualiser leurs compétences sociales, professionnelles, culturelles, citoyennes...
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Éducation formelle, éducation populaire : une complémentarité essentielle !
À la fois intellectuelle et très concrète, l’éducation populaire favorise l’émancipation des individus et notamment des jeunes, en complément du cadre éducatif traditionnel.
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L’école, source d’apprentissages, de cohésion sociale et de résilience
Dans le cadre de notre programme « L’École, vecteur de changement social en Haïti », nous explorons une approche holistique de l’éducation dans le grand sud haïtien. Compte tenu du contexte particulièrement difficile marqué par une multitude de crises notamment politique, économique et sécuritaire, le rôle de la société civile y est primordial.
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“Pour élever un enfant, il faut tout un village !”
Processus continu, le développement de la petite enfance ne vise pas exclusivement à préparer les enfants pour l’école. C’est une période d’apprentissage déterminante, au cours de laquelle ils.elles acquièrent les compétences de base, les attitudes, les habiletés, les stratégies et les connaissances nécessaires pour réussir tout au long de leur vie.
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Le droit à l’éducation, c’est toute la vie !
Nous militons pour un monde où le droit à l’éducation serait une réalité pour toutes et tous, de la petite enfance à l’âge adulte, sur la base des principes de non-discrimination et d’égalité.
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PIEED – Soutenons les jeunes engagés dans des projets citoyens et solidaires !
Le Prix des Initiatives d'Engagé.e.s & Déterminé.e.s (PIEED) est un dispositif annuel de financement de projets d'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale portés par des jeunes.
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Projet “Place aux jeunes !” – Une formation pour renforcer la participation des jeunes dans les projets de solidarité internationale
Découvrez la formation « Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » co-organisée par Engagé·e·s & Déterminé·e·s, Solidarité Laïque, le réseau ritimo, avec le soutien de l’AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.
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“Ordinaire”, historique, systémique : à quand un monde sans racisme ?
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.
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“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
Quand on parle d’éducation, les adultes sont souvent oubliés, négligés. Pourtant, de nombreuses disciplines ou aptitudes peuvent compléter leur niveau de formation initiale, enrichir, diversifier, ou réactualiser leurs compétences sociales, professionnelles, culturelles, citoyennes...

Éducation formelle, éducation populaire : une complémentarité essentielle !
À la fois intellectuelle et très concrète, l’éducation populaire favorise l’émancipation des individus et notamment des jeunes, en complément du cadre éducatif traditionnel.
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L’école, source d’apprentissages, de cohésion sociale et de résilience
Dans le cadre de notre programme « L’École, vecteur de changement social en Haïti », nous explorons une approche holistique de l’éducation dans le grand sud haïtien. Compte tenu du contexte particulièrement difficile marqué par une multitude de crises notamment politique, économique et sécuritaire, le rôle de la société civile y est primordial.
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“Pour élever un enfant, il faut tout un village !”
Processus continu, le développement de la petite enfance ne vise pas exclusivement à préparer les enfants pour l’école. C’est une période d’apprentissage déterminante, au cours de laquelle ils.elles acquièrent les compétences de base, les attitudes, les habiletés, les stratégies et les connaissances nécessaires pour réussir tout au long de leur vie.
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Le droit à l’éducation, c’est toute la vie !
Nous militons pour un monde où le droit à l’éducation serait une réalité pour toutes et tous, de la petite enfance à l’âge adulte, sur la base des principes de non-discrimination et d’égalité.
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PIEED – Soutenons les jeunes engagés dans des projets citoyens et solidaires !
Le Prix des Initiatives d'Engagé.e.s & Déterminé.e.s (PIEED) est un dispositif annuel de financement de projets d'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale portés par des jeunes.
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Projet “Place aux jeunes !” – Une formation pour renforcer la participation des jeunes dans les projets de solidarité internationale
Découvrez la formation « Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » co-organisée par Engagé·e·s & Déterminé·e·s, Solidarité Laïque, le réseau ritimo, avec le soutien de l’AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.
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“Ordinaire”, historique, systémique : à quand un monde sans racisme ?
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.
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“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
À la fois intellectuelle et très concrète, l’éducation populaire favorise l’émancipation des individus et notamment des jeunes, en complément du cadre éducatif traditionnel.

L’école, source d’apprentissages, de cohésion sociale et de résilience
Dans le cadre de notre programme « L’École, vecteur de changement social en Haïti », nous explorons une approche holistique de l’éducation dans le grand sud haïtien. Compte tenu du contexte particulièrement difficile marqué par une multitude de crises notamment politique, économique et sécuritaire, le rôle de la société civile y est primordial.
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“Pour élever un enfant, il faut tout un village !”
Processus continu, le développement de la petite enfance ne vise pas exclusivement à préparer les enfants pour l’école. C’est une période d’apprentissage déterminante, au cours de laquelle ils.elles acquièrent les compétences de base, les attitudes, les habiletés, les stratégies et les connaissances nécessaires pour réussir tout au long de leur vie.
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Le droit à l’éducation, c’est toute la vie !
Nous militons pour un monde où le droit à l’éducation serait une réalité pour toutes et tous, de la petite enfance à l’âge adulte, sur la base des principes de non-discrimination et d’égalité.
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PIEED – Soutenons les jeunes engagés dans des projets citoyens et solidaires !
Le Prix des Initiatives d'Engagé.e.s & Déterminé.e.s (PIEED) est un dispositif annuel de financement de projets d'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale portés par des jeunes.
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Projet “Place aux jeunes !” – Une formation pour renforcer la participation des jeunes dans les projets de solidarité internationale
Découvrez la formation « Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » co-organisée par Engagé·e·s & Déterminé·e·s, Solidarité Laïque, le réseau ritimo, avec le soutien de l’AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.
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“Ordinaire”, historique, systémique : à quand un monde sans racisme ?
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.
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“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
Dans le cadre de notre programme « L’École, vecteur de changement social en Haïti », nous explorons une approche holistique de l’éducation dans le grand sud haïtien. Compte tenu du contexte particulièrement difficile marqué par une multitude de crises notamment politique, économique et sécuritaire, le rôle de la société civile y est primordial.

“Pour élever un enfant, il faut tout un village !”
Processus continu, le développement de la petite enfance ne vise pas exclusivement à préparer les enfants pour l’école. C’est une période d’apprentissage déterminante, au cours de laquelle ils.elles acquièrent les compétences de base, les attitudes, les habiletés, les stratégies et les connaissances nécessaires pour réussir tout au long de leur vie.
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Le droit à l’éducation, c’est toute la vie !
Nous militons pour un monde où le droit à l’éducation serait une réalité pour toutes et tous, de la petite enfance à l’âge adulte, sur la base des principes de non-discrimination et d’égalité.
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PIEED – Soutenons les jeunes engagés dans des projets citoyens et solidaires !
Le Prix des Initiatives d'Engagé.e.s & Déterminé.e.s (PIEED) est un dispositif annuel de financement de projets d'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale portés par des jeunes.
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Projet “Place aux jeunes !” – Une formation pour renforcer la participation des jeunes dans les projets de solidarité internationale
Découvrez la formation « Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » co-organisée par Engagé·e·s & Déterminé·e·s, Solidarité Laïque, le réseau ritimo, avec le soutien de l’AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.
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“Ordinaire”, historique, systémique : à quand un monde sans racisme ?
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.
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“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
Processus continu, le développement de la petite enfance ne vise pas exclusivement à préparer les enfants pour l’école. C’est une période d’apprentissage déterminante, au cours de laquelle ils.elles acquièrent les compétences de base, les attitudes, les habiletés, les stratégies et les connaissances nécessaires pour réussir tout au long de leur vie.

Le droit à l’éducation, c’est toute la vie !
Nous militons pour un monde où le droit à l’éducation serait une réalité pour toutes et tous, de la petite enfance à l’âge adulte, sur la base des principes de non-discrimination et d’égalité.
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PIEED – Soutenons les jeunes engagés dans des projets citoyens et solidaires !
Le Prix des Initiatives d'Engagé.e.s & Déterminé.e.s (PIEED) est un dispositif annuel de financement de projets d'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale portés par des jeunes.
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Projet “Place aux jeunes !” – Une formation pour renforcer la participation des jeunes dans les projets de solidarité internationale
Découvrez la formation « Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » co-organisée par Engagé·e·s & Déterminé·e·s, Solidarité Laïque, le réseau ritimo, avec le soutien de l’AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.
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“Ordinaire”, historique, systémique : à quand un monde sans racisme ?
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.
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“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
Nous militons pour un monde où le droit à l’éducation serait une réalité pour toutes et tous, de la petite enfance à l’âge adulte, sur la base des principes de non-discrimination et d’égalité.

PIEED – Soutenons les jeunes engagés dans des projets citoyens et solidaires !
Le Prix des Initiatives d'Engagé.e.s & Déterminé.e.s (PIEED) est un dispositif annuel de financement de projets d'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale portés par des jeunes.
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Projet “Place aux jeunes !” – Une formation pour renforcer la participation des jeunes dans les projets de solidarité internationale
Découvrez la formation « Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » co-organisée par Engagé·e·s & Déterminé·e·s, Solidarité Laïque, le réseau ritimo, avec le soutien de l’AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.
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“Ordinaire”, historique, systémique : à quand un monde sans racisme ?
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.
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“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
Le Prix des Initiatives d'Engagé.e.s & Déterminé.e.s (PIEED) est un dispositif annuel de financement de projets d'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale portés par des jeunes.

Projet “Place aux jeunes !” – Une formation pour renforcer la participation des jeunes dans les projets de solidarité internationale
Découvrez la formation « Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » co-organisée par Engagé·e·s & Déterminé·e·s, Solidarité Laïque, le réseau ritimo, avec le soutien de l’AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.
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“Ordinaire”, historique, systémique : à quand un monde sans racisme ?
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.
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“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
Découvrez la formation « Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » co-organisée par Engagé·e·s & Déterminé·e·s, Solidarité Laïque, le réseau ritimo, avec le soutien de l’AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.

“Ordinaire”, historique, systémique : à quand un monde sans racisme ?
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.
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“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
Pour lutter efficacement contre le racisme, il faut déjà en comprendre les fondements, les ressorts. En cette fin de Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, nous avons voulu distinguer les différentes formes de manifestation du racisme, pour mieux les endiguer.

“Il faut admettre que notre appareil institutionnel est marqué par cette Histoire qui a dessiné un racisme d’État.” [Billet d’humeur]
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…
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Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
“Allo Alain ? Peux-tu nous écrire un texte pour parler du racisme ? Un billet d’humeur pour partager, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale et en tant que Délégué Général, ce que tu ressens aujourd’hui sur le sujet ?” Notre plaidoyer doit se situer dans le cadre d’un combat, d’une réflexion, d’un débat pour, si ce n’est éliminer, au moins réduire les effets dévastateurs de l’un des fléaux les plus abjects qui soit. Alors bien sûr, je suis volontaire…

Féminisme vs patriarcat : une question de génération ?
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.
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Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité
À l’occasion du 8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes, ne “fêtons pas les femmes”. Parlons plutôt de leurs droits et des discriminations qu’elles subissent du fait de leur genre.

Luttons contre les discriminations basées sur les pratiques linguistiques
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.
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Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, découvrez nos actions en faveur d’une éducation bi-plurilingue. L’école face aux inégalités Malgré les efforts fournis à l’international en faveur d’une éducation gratuite et de qualité pour tous.tes, 244 millions d’enfants et d’adolescent.e.s ne sont toujours pas scolarisé.e.s dans le monde (Nations Unies, 2022) et 617 millions de jeunes manquent de compétence de base en mathématiques, en lecture et en écriture (UNESCO, 2017). Manque de financements alloués à l’éducation, crises politiques et conflits, lacunes au niveau de la formation des enseignant.e.s, manque de ressources pédagogiques, problèmes d’infrastructures scolaires, mauvaises conditions de travail des enseignant.e.s, fracture numérique… les freins à l’accès et à la qualité de l’école sont nombreux. Selon la région du monde où nous vivons, la situation politique de notre pays, le statut socio-économique de nos parents, notre genre ou notre appartenance ethnique, nos croyances ou notre état de santé, selon la langue que nous parlons, nos chances d’avoir accès à l’école et nos chances de réussite scolaire ne sont pas les mêmes. La langue, facteur de discriminations. Lorsque l’on parle de discriminations, on oublie trop souvent celles liées à nos pratiques linguistiques. Pourtant, aux quatre coins du monde, elles sont à l’origine d’inégalités à l’école et en dehors. En France par exemple, les langues régionales ou les “parlers jeunes” sont souvent stigmatisés. Dans d’autres contextes, comme en Afrique de l’Ouest, ce sont les langues maternelles des élèves qui sont minorisées. Quand la langue que l’on parle à la maison n’est pas celle que l’on apprend à l’école, le risque de décrochage et d’échec scolaire est amplifié. Valoriser les langues maternelles des apprenant.e.s à l’école est fondamental pour garantir une éducation de qualité et préserver la diversité linguistique et culturelle mondiale. En savoir plus « Lorsque des langues meurent, c’est la diversité culturelle internationale qui est menacée. »Langue, diversité culturelle et éducation pour tous Créons des ponts entre langues nationales et langues officielles Afin de lutter contre ces inégalités liées aux langues, nous mettons en œuvre des actions de terrain en faveur d’un meilleur respect des droits linguistiques dans le secteur éducatif. Découvrez notre approche à travers les 2 exemples ci-dessous. Le projet « J’apprends si je comprends », au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en République Démocratique du Congo Les avantages du bi-plurilinguisme sont incontestables ! Malgré plus de cinquante années de réformes en faveur d’une meilleure intégration des langues africaines dans les salles de classe, la majorité des écoles continuent de fonctionner exclusivement en français, même si les élèves ne parlent pas cette langue. Pourtant, selon l’OIF, on ne compte que 17% de francophones au Mali, 24% au Burkina Faso, 51% en RDC et 26% au Sénégal. Nous menons depuis 2020 le projet “pluridisciplinaire”J’apprends si je comprends” qui vise à mieux comprendre ce qui se passe dans les classes bilingues et à mieux outiller les enseignants en didactique bilingue. Le bilan de nos observations dans les salles de classe est sans équivoque : les enfants sont plus investis et progressent beaucoup plus vite dans les écoles bilingues où les enseignant.e.s ont été formé.e.s à opérer des transferts de la langue maternelle des élèves vers le français. Le programme « L’école, vecteur de changement social en Haïti » L’alphabétisation seule ne suffit pas ! Dans ce cadre, nous mettrons en place en Haïti un dispositif similaire au projet « J’apprends si je comprends », en co-construction avec des acteurs.trices locaux.cales, à partir du mois de mars 2023. L’objectif : faire réellement cohabiter dans l’enseignement les deux langues officielles du pays, le créole haïtien et le français, en favorisant des transferts fluides d’une langue à l’autre, la maîtrise de la grammaire et des nuances spécifiques à chaque langue. Il ne suffit d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, mais bien d’intégrer pleinement leur langue maternelle dans leur cursus.

Journée internationale de l’éducation 2023
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Ce 24 janvier 2023, la 5ème édition de la journée internationale de l’éducation a pour thème “Investir dans l’humain, faire de l’éducation une priorité”. Populaire, inclusive, égalitaire, laïque, non marchande... pour nous, cette éducation ne s’arrête pas aux bancs de l’école. Afin d’avoir un réel impact sur la réduction des inégalités dans le monde et l’atteinte des objectifs de développement durable, il est essentiel de défendre tous les leviers de l’éducation.
Des outils pour aborder la laïcité