Droits de l’enfant : ces enfants pour qui la promesse n’est pas tenue

L’éducation de 525 000 enfants palestiniens menacée
Alors que nous nous apprêtons le 20 novembre prochain à célébrer les 29 ans de la Convention Internationale des droits de l’enfant, rappelons qu’il reste du chemin à parcourir dans le monde comme en France, pays des droits de l’homme.

En 1989, la Convention internationale des droits de l’enfant est adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations Unies. Issu d’un long processus historique vers la reconnaissance de droits aux enfants, ce texte énonce les droits civils, économiques, sociaux et culturels. Si de nombreuses avancées ont été réalisées depuis, la promesse du respect de ces droits n’est pas encore tenue à l’égard de tous les enfants.

Quelques repères

Dans le monde

  • 263 millions d’enfants n’ont pas accès à l’école (Source : UNESCO) ;
  • 250 millions d’enfants vivent dans des pays en conflit (Source : UNICEF) ;
  • 155 millions d’enfants ont des retards de croissance du fait d’une alimentation insuffisante (Source : Organisation mondiale de la Santé 2016)
  • 152 millions sont astreints au travail des enfants et près de la moitié, 73 millions, accomplissent des travaux dangereux (Source : Organisation Internationale du Travail)

En France

La journée du 20 novembre est chaque année l’occasion pour le défenseur des droits de dresser le bilan du respect des droits de l’enfant par l’Etat français. Et les défis à relever sont nombreux.

  • Enfants roms : de nombreux maires de communes continuent de refuser leur scolarisation ;
  • Enfants en situation de handicap : l’accessibilité des établissements scolaires et des activités périscolaires n’est pas toujours garanti ;
  • Enfants étrangers : en 2017, la France a enfermé pour la seule métropole 275 enfants dont de nombreux nourrissons. Le défenseur des droits rappelle que « la place d’un enfant n’est pas dans un lieu d’enfermement, même organisé pour ‘accueillir’ des familles, et ce, quel que soit le comportement de ses parents ou leur situation administrative. L’impérieuse nécessité de protéger les droits et l’intérêt supérieur des enfants ne peut en aucun cas s’effacer devant des considérations liées aux choix de la politique migratoire. »
  • Mineurs isolés étrangers non-accompagnés : le défenseur des droits souligne « les défaillances des départements et le défaut de prise en charge notamment à la frontière ou en zone d’attente ».

Solidarité Laïque avec ses partenaires et grâce à ses donateurs agit au quotidien pour « bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. » (extrait de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant).

 

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