Une enseignante engagée pour Mayotte !

Valérie Bihan, enseignante d’histoire-géographie au collège de Kéranroux à Brest revient sur son engagement dans le cadre de la campagne La rentrée solidaire - Un cahier-un crayon.

Qu’est- ce que cette opération vous apporté sur le plan pédagogique ?

Je participe volontiers à cette opération, tout d’abord par conviction : je pense que l’éducation est primordiale dans la vie d’une personne et en particulier pour les filles. De plus, cela me permet de faire prendre conscience aux élèves de la chance qu’ils ont par rapport à des enfants qui étudient dans des conditions difficiles. Ils ont aussi la fierté de récolter du matériel et de voir leur travail récompensé. Cela les touche beaucoup, et surtout les élèves en difficulté.

 

Quelles ont été les motivations qui vous ont poussées à participer à l’opération « un cahier, un crayon » ?

C’est une opération solidaire à laquelle je participe au collège depuis maintenant 10 ans. Elle nous permet de découvrir chaque année de nouveaux pays, de préciser ce qu’est la solidarité concrètement, en la remettant toujours en lien avec la dignité. Cela signifie éduquer au don, une notion si importante aujourd’hui. Mais surtout, cette opération permet de faire prendre conscience aux élèves de l’importance de l’éducation dans leur vie future.

 

Comment s’organisent vos élèves dans le cadre de cette opération ?

C’est un travail que j’effectue d’habitude en cinquième, sauf cette année où je travaille en sixième. Habituellement, mes élèves commencent par faire des recherches au CDI afin de compléter un dossier ou de préparer des panneaux destinés à être exposées au CDI pour inciter au don. Ils découvrent ainsi Mayotte et réalisent tous des affiches annonçant la collecte dans le collège. Une classe est toujours chargée de passer dans les cours pour annoncer le projet et ses modalités à tous les élèves du collège et une autre rédige un message à destination des parents . Ce projet permet ainsi de développer de multiples compétences en français, histoire et dans l’autonomie.

Une année, lors de la collecte pour le Burkina Faso, nous avions balisé une après-midi pour les cinquièmes qui avaient assisté à une conférence, à des contes africains et rencontré une association d’étudiants qui partaient au Burkina .Ce fut un grand succès.

 

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