«Peut-on accepter de renoncer à se battre pour un monde plus juste ? Selon l’étude des Nations Unies publiée le 14 septembre, un enfant nigérien a une espérance de vie inférieure de 22 ans à celle d’un enfant norvégien et il fréquentera en moyenne l’école pendant 2 ans contre 12 ans pour un enfant du royaume scandinave.»
C’est sur ce constat plus qu’alarmant que s’est ouvert le séminaire de rentrée des salariés de Solidarité Laïque accueillis pour l’occasion au nouveau siège de la CASDEN Banque Populaire à Champs-sur-Marne. «La réduction des inégalités est une priorité et la CASDEN y œuvre à sa façon en n’excluant personne, a souligné Serge Bruzi, directeur général adjoint de la CASDEN. Soutenir Solidarité Laïque qui agit en France et à l’international est une évidence pour la CASDEN car son projet social, solidaire et laïque est au cœur des préoccupations de sa gouvernance et de ses salariés».
Après deux jours intenses, le nouveau Délégué général de Solidarité Laïque a conclu : «Une planète malade, une jeunesse à qui on ne donne pas de perspectives citoyenne et économique, les migrations, un monde qui doit choisir entre le repli sur soi ou la solidarité… Les enjeux sont devenus mondiaux. Il y a beaucoup de travail, mais ce qui est sûr, c’est que les réponses que les sociétés civiles et gouvernants arriveront à construire ensemble serviront au Nord comme au Sud. Ce sont les mêmes défis : celui d’une humanité fraternelle, riche de ses différences et de l’universel qui nous rassemble. Et pour cela, nous avons besoin de chacun.»
