Accueillir les migrant.e.s, un devoir d’humanité !

Il est urgent de mettre en œuvre des politiques d’accueil dignes et de considérer les migrant.e.s comme ce qu’ils.elles sont : des êtres humains dotés de droits. Dans ce contexte d’enjeux électoraux en France, refusons les discours basés sur la peur, prônant des mesures de restriction des libertés, de fermetures des frontières, de rejet de “l’autre”.

 

Dans un monde où les défis se multiplient : changement climatique, creusement des inégalités, absence de possibilités économiques, conflits, insécurité, violation des droits, de plus en plus de familles, de jeunes fuient leur pays pour tenter de se bâtir une vie meilleure en Europe. Solidarité Laïque s’engage pour faire respecter leurs droits et rappeler notre devoir d’humanité.
À l’aube de la Présidence Française de l’Union Européenne, où ce sujet sera une priorité des échanges européens, la France devrait se saisir de ce sujet de droit et de dignité pour le porter plus haut et appeler au respect de plusieurs pactes et conventions internationales à nos frontières. C’est aussi un enjeu de solidarité et de développement durable, que la France doit porter à l’échelle européenne dès maintenant et au-delà de sa Présidence de l’Union Européenne.

En 2022, Solidarité Laïque restera mobilisée pour que chacun.e voit ses droits respectés et que chaque personne, quelle que soit son origine, puisse accéder à l’éducation. Car il en va de notre désir d’une société accueillante et humaine, qui fait une place égale pour toutes et tous.

Je m’engage pour les droits des migrant.e.s

Pour un droit à l’éducation inconditionnel

 

Refuser l’éducation aux migrant.e.s est une entrave aux droits et aux libertés que nous ne pouvons tolérer. Mais encore plus, l’éducation permet notamment d’apprendre la langue du pays d’accueil, de comprendre sa culture et de se construire un avenir plus serein. L’accès à la scolarisation étant un gage de stabilité, essentiel à leur bien-être et à leur sécurité économique future, ce droit doit être protégé. 

Refus d’inscription en établissement scolaire, difficulté pour les mineur.e.s à faire valoir leurs droits face à des procédures administratives gelées… ces entraves sont multiples. Refuser le droit à l’éducation, c’est aussi enfermer les personnes dans un cercle de la pauvreté et les empêcher de devenir autonomes. 

Pour les institutions, la crise sanitaire est un prétexte de plus pour bafouer les droits des mineur.e.s isolé.e.s et des jeunes majeur.e.s : allongement et dématérialisation des démarches parfois inaccessibles pour des jeunes en situation de vulnérabilité.

 

Face à des décisions administratives incohérentes et variables, Solidarité Laïque a rappelé avec d’autres organisations l’urgence de régulariser les jeunes majeur.e.s en cours de formation professionnelle.

En parallèle, Solidarité Laïque produit des outils pédagogiques pour lutter contre les racismes, et les idées reçues sur les enfants et personnes migrantes. 

 

 

 

Créer du lien et des espaces d’accueil

 

Sur le territoire français, les conditions d’accueil ne sont pas à la hauteur de la politique humaniste que la France prétend mettre en œuvre.

C’est pourquoi Solidarité Laïque soutient des projets comme “Tamo”, près de Nantes. Dans cet espace où résonnent de nombreuses langues africaines, de jeunes exilé.e.s peuvent trouver un repas, une douche chaude, un peu de réconfort et participer à des projets éducatifs et culturels. En soutenant ces projets, nous agissons pour lutter contre l’exclusion et assurer des conditions d’accueil dignes.

 

 

 

 

 

 

 

Soutenir l’accueil et l’aide juridique aux personnes migrantes

 

Solidarité Laïque soutient plusieurs projets d’aide juridique aux personnes migrantes partout sur le territoire, à l’image du projet porté par Anda à Saint-Samson-de-la-Roque. Cette association organise des permanences juridiques pour soutenir les personnes migrantes dans leurs démarches.

 

“Mon arrivée en France a été un peu difficile”, raconte Mohammed. “J’ai vécu dans un squat, puis été expulsé. Depuis que j’ai connu les bénévoles de l’association, beaucoup de choses ont changé. J’ai pu être hébergé, nourri, habillé et accompagné dans mes démarches administratives.”

 

 

 

 

 

 

 

Combattre les préjugés

 

Lutter contre les idées reçues est au cœur des projets défendus par Solidarité Laïque, à l’image du livret « Stop aux idées reçues contre les personnes et les enfants migrants » produit en 2018. Dans le cadre de notre programme “Jeunes des 2 Rives”, le projet « Voisins des 2 Rives » met en place des parcours de lutte contre les préjugés.

Objectif : permettre à 8 jeunes Français.es, ayant déjà participé à des rencontres avec des migrant.e.s de leur quartier, de se rendre au Maroc pour développer des projets artistiques avec 8 jeunes Marocain.e.s et des migrant.e.s de la région d’Agadir. À l’issue de cet échange, des ateliers de théâtre et des reportages photos seront organisés pour mieux faire connaître les parcours de vie de ces familles. Ces réalisations seront diffusées dans les quartiers et établissements scolaires en France et au Maroc.

Partenaires principaux : Ligue de l’Enseignement 13 (Bouches-du-Rhône) • Centre Social de la Gavotte-Peyret à Septèmes-les-Vallons (Bouches-du-Rhône) • Maisons des Jeunes de Sidi Bibi (région d’Agadir au Maroc)

Avec le soutien de l’Agence Française de Développement

Je deviens défenseur.euse des droits de migrant.e.s

Pour qu’ils.elles puissent être accueilli.e.s dans un autre pays que le leur

 

Solidarité Laïque s’engage pour un meilleur accueil des migrant.e.s : plus digne, plus humain et surtout plus respectueux de leurs droits. La Journée des migrants a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations-Unies et commémore l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Surtout elle permet de rappeler un Droit fondamental de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : l’Article 13.
L’article 13 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme stipule que “Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays”. Afin de réitérer son engagement pour un meilleur accueil des migrant.e.s en Europe, Solidarité Laïque a présenté “Article 13”, un documentaire de 30 minutes réalisé par Marcus Onalundula, fin 2019.

Ce documentaire, outil de sensibilisation et de plaidoyer contre les idées reçues et les amalgames envers les migrant.e.s, rappelle qu’ils.elles sont avant tout humains. 

 

L’Article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a depuis été complété depuis par les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, et l’appel des Etats à coopérer pour « la migration et la mobilité de façon ordonnée, sûre, régulière et responsable » (objectif 10.7 des ODD de l’Agenda 2030.)

 


La situation des migrant.e.s en Europe est une urgence sur laquelle nous ne pouvons fermer les yeux. Il est urgent d’agir.

Engagez-vous aux côtés de Solidarité Laïque pour faire respecter les droits des personnes migrantes.

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