Du sentiment d’impuissance au passage à l’action : tous.tes concerné.e.s !

Du sentiment d'impuissance au passage à l'action : tous.tes concerné.e.s !
Manque de confiance en l’avenir, sentiment de trahison, désillusion face à l’inaction des gouvernements... Les 3/4 des 16-25 ans dans 10 pays du Nord et du Sud jugent le futur « effrayant » et 45% d’entre eux.elles considèrent que “l’éco-anxiété affecte leur vie quotidienne”.*

Partout dans nos territoires d’intervention, nous observons que ce pessimisme est souvent mélangé à une forte détermination à agir de la part des jeunes mais aussi des acteurs.actrices de l’éducation.

Cet été 2022 l’a de nouveau démontré, les effets du réchauffement climatique sont déjà dramatiques : inondations, sécheresses, famines, déplacements forcés… Pourtant, force est de constater, que depuis plusieurs décennies, les déclarations et sommets décrétant l’urgence à agir se multiplient sans que jamais les réponses apportées ne soient à la hauteur des enjeux. De même, les différents sommets internationaux pour le climat, les vingtaines de COP n’ont jamais priorisé l’éducation et la citoyenneté, comme réponses.

Au rythme actuel de l’inaction, le changement climatique affectera près de 175 millions d’enfants au cours de la prochaine décennie.

 

L’émergence de mouvements pour la justice climatique portés par la jeunesse nous met face à nos contradictions : enseigner l’urgence à agir sans s’attaquer frontalement au problème laisse perplexe de plus en plus de jeunes.

Tantôt dégoutés, tantôt défaitistes, ils.elles font pourtant preuve d’une forte détermination à passer à l’action et sont à l’image de cette citoyenneté mondiale que nous cherchons à cultiver : tous.tes habitant.e.s d’une même planète, tous.tes concerné.e.s.

Ces générations éduquées, sensibilisées se saisissent des enjeux du climat et font entendre leur voix ! Elles démontrent le pouvoir de l’éducation.

 

Cette éducation qui permet d’appréhender le temps de façon durable et de faire réfléchir les enfants, les jeunes et chacun.e de façon critique sur la société dans laquelle ils.elles évoluent, en ne se contentant pas d’agir sur l’immédiateté pour atténuer les conséquences mais aussi en questionnant, en analysant les causes.

Cette éducation qui permet de dépasser la victimisation ou la culpabilisation des populations, en les transformant en actrices de changement.

Cette éducation qui permet de s’émanciper des systèmes de pensée traditionnels, des carcans, de nous décentrer, d’être créatif.ve.s, d’expérimenter, de chercher ensemble des solutions en mettant à profit nos diversités, de débattre, de trouver aussi les moteurs démocratiques de dialogue pour être en accord et en action.

 

* Étude menée par des chercheurs d’universités auprès de 10 000 jeunes en Australie, au Brésil, aux États-Unis, en Finlande, en France, en Inde, au Nigeria, aux Philippines, au Portugal et au Royaume-Uni, financée par l’ONG Avaaz, approuvée par la revue « The Lancet Planetary Health ».

 


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Plus libres de grandir dans un monde durable Lettre Climat, environnement et citoyenneté 

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